Lazare, le présent s'effondre. 

J'ai envie de te prendre dans mes bras et de te protéger à nouveau, comme lorsque nous vivions tous les deux à Lausagne mais je ne peux pas. Je voudrais te donner ma force mais je n'en ai plus. Tout comme toi, il ne me reste qu'une chose, une seule à laquelle nous nous accrochons tous pour ne pas devenir fou à notre tour. Il me reste mes souvenirs. Ce que tu sais et ce que tu ne sais pas. Laisse-moi te les confier. 

Peut-être un jour serons-nous à nouveau ensemble, autrement que dans des prisons voisines... peut-être. Mais s'il existe encore un espoir, un seul, il viendra de toi. Aussi, écoute-moi sans m'interrompre...